Après le monument des 1300 ans, je me dirige vers la forteresse de Shumen, j'arrive à la porte naïvement sans un Lev en poche, la visite coûte 3 Levs et je dois donc redescendre au village pour retirer la monnaie locale.
Me voila de retour 30 minutes plus tard pour visiter ces ruines. Il y a 4 chats à l'entrée donc ils retardent un peu mon accès au lieu car ils sont tous plus mignons les que les autres (3 chatons...).
Finalement j'arrive devant l'entrée et les haut murs (restaurés) de cette forteresse haut perchée.
Je suis seul à visiter l'endroit et il me faut pas mal d'imagination pour visualiser un village ici, il n'y a que des pierres au sol, dessinant les contours d'églises et maisons de l'époque.
Un guide me manque cruellement pour faire un peu vivre ces amas de pierres anciennes... La forteresse date du IIe siècle... Je crois que jusqu'ici c'est ce que j'ai vu de plus anciens dans mon voyage !
J'arrive à une tour faisant l'angle de la forteresse et surplombant la vallée... Encore un superbe panorama qui, par ce soleil, m'enchante à nouveau. Je ressent un bien être à ce moment...sûrement dû au retour du soleil (Après une semaine merdique à Bucarest) et à ces paysages montagneux auxquels je ne m'attendais pas spécialement.
En redescendant de la tour je vois des panneaux au sol représentants les différentes "étapes" de la forteresse à travers les siècles. Malheureusement tout les explications sont en syrillique... Donc je ne comprends que les dates...
Je part après 1h30 passée ici...Il y a non loin Madara et le célèbre "cavalier de Madara" mais le soleil me donne envie de rejoindre la côte et "Varna" pour revoire la mère Noire et un couché de soleil...La mer n'est qu'à 1h30 de moi...ça serai bête de s'en privé... Le cavalier attendra mon retour le lendemain (car j'ai également le Buzludja à voir dans la région...)
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jeudi 3 décembre 2015
La forteresse de Shumen
mardi 1 décembre 2015
Memorial des 1300 ans de la Bulgarie
J'ai découvert ce lieu a visiter en me documentant sur un autre monument qu'il me tarde de voir à Kazanlak. L'article parlait du coup de ce premier monument m'intéressant en précisant qu'une partie du budget avait toutefois été utilisé pour un autre projet faramineux à Shumen... Je me renseigne donc sur ce deuxième monument et décide d'aller passer ma première nuit en Bulgarie là bas.
Je part après le match de Bucarest et arrive sur place vers 4h du matin après beaucoup d'arrêts et de temps "perdu" à la frontière (passée d'ailleurs sans problèmes mais avec une grosse adrénaline quand même).
Il y a 2 chemins menant au monument haut perché sur une colline surplombant la ville...évidemment je choisi le mauvais et après une grosse côte sur une route pavé étroite et en mauvais état... Je me retrouve dans un cul de sac...La manoeuvre de demi tour le prendra 20 minutes tellement elle fut périlleuse, en pleine forêt, à 4h du mat', entouré de bruit bizarre... Je préfère la faire tout de suite (la manoeuvre) car je vais mal dormir si je ne me met pas dans le sens du départ pour le lendemain... Je m'endors vers 5h et me réveil à 9h30. Je monte donc les marches me menant au monument que je n'ai pas eu le courage de visiter de nuit.
Là c'est énorme, faramineux, gigantesque, impressionnant, massif...Je pourrais encore utiliser des dizaines d'adjectifs mais vous avez compris....
J'ai également un superbe panorama sur la ville de Shumen...Je me dis que ce chapitre bulgare commence très fort ! Le seul hic c'est le froid (0°) et le vent qui s'engouffre dans le monument... Je dois tenir mon téléphone à 2 mains sinon une rafale pourrait l'envoyer dans la vallée !
Les statues du monument sont énormes et donnent une impression étonnante... On se sent très petit face à ces personnages de pierres aux allures de "transformers". Il y a un musée à visiter mais n'étant pas encore passé par un distributeur je ne pourrais malheureusement pas m'acquitter des 3 Lev à payer (1,50€). Et vu la grimpette à faire pour arriver ici je sais que je ne vais pas revenir...
Je reste donc une heure et demi à photographier le lieu sous toutes ses coutures car malgré le froid brûlant mes mains, j'ai conscience d'être dans un endroit surprenant comme je n'en avais jamais vu !