Avant de quitter Kaunas, je me dirige vers le neuvième fort suite à ce qui j'ai pu voir sur trip Advisor, j'ai peu lu délibérément pour me faire mon idée par moi même, je m'attends donc juste à y trouver un grand monument "penché" d'après les tofs...
J'arrive sur un parking désert, pensant que vu ma veine il y a des chances que cela soit fermé.
Pas du tout...j'aperçois le monument au loin et m'y rend, sur le chemin je vois également le fameux fort et toutes ses sorties en béton aux alentours, sous cette butte, c'est un énorme blocos, une énorme prison et camp d'extermination pour des dizaines de milliers de juifs, Lithuaniens opposés aux soviétiques, intellectuels de tous les ages et toute les époques, religieux de toute confessions, etc...
Ce que j'y vois me donne "envie" d'en savoir plus sur ce lieu de terreur à travers les âges. Ce fort est un témoin (voir un acteur) des souffrances et persécutions subient par les Lithuaniens jusqu'à leur récente indépendance ( il y a 25 ans seulement).
Par cette porte entrouverte et suivant le panonceau "billety" j'arrive au guichet du musée, m'acquitte des 2,30€ et entre dans la douleur Lithuaniene.
L'histoire de ce pays y est relatée, illustrée et je découvre que le pays fut Allemands, puis polonais en partis, puis occupé de 1941 à 1944 (période qui aura permit à Hitler d'exterminer la plupart de la communauté juive Lithuaniene qui était pourtant la plus importante d'Europe), puis les soviétiques pour enfin se "délivrer" et devenir autonome en 1990. Suite à d'autres événements dramatiquements réprimé.
J'y découvre l'existence de Romas Kalanta qui s'imola en mai 1972 sur la place du théâtre de Kaunas et devint un symbole de la lutte anti soviétique.
J'y découvre de multiples histoires de personnages Lithuanien, de résistants patriotes et comprends mieux le caractère fermé de certaines générations de Lithuanien.
Wikipedia m'indique ensuite que le pays n'est dans l'espace Schengen seulement depuis 2007 et intégra la zone euro le 1er janvier de cette année...
2€30 plus tard je pense complètement différemment, et comprends la défiance envers les peuples "étrangers", ça sera donc à moi d'aller vers eux je pense et non l'inverse.
J'entre ensuite dans le fort et ses geôles, ses murs gravés "ici nous sommes 900" gravé par un des 873 déportés de Drancy vers ce fort de Kaunas.
Les cellules sont "parlantes", ici lune des première chambre à gaz fut mise en service, puis abandonné à la faveur du peloton plus "productif"...
Il y a différentes salles, sur 14/18, sur le convoi 73 de Drancy, sur les opposants allemands de Munich également déportés ici, sur les Lithuaniens opposés aux soviétiques, sur les dizaines de milliers de juifs exterminés ici.
Ce fort est un témoin majeur (voir acteur) de l'histoire de ce pays.
Il m'arrivera une anecdote avec un juif orthodoxe visitant l'endroit en tenue traditionnelle, et son ami, qui viendront me déranger dans ma "bulle commémorative" mais ils ne mérite pas que j'use mon temps à la relater, peut être y aurez vous droit plus tard...
Ci après quelques photos des lieux, des murs, qui je pense, ne traduiront pas le sentiment que l'on peu éprouver en ce lieu.
Direction Klaipeda désormais mais avec une toute autre approche désormais.
Je pensais rester 30 minutes, j'y suis resté 3 heures
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mardi 8 septembre 2015
IX FORTAS Neuvième fort de Kaunas
KAUNAS
J'ai plutôt mal vécu ma première soirée ici car le contraste avec la Pologne que je viens de quitter fut saisissant !
Les hommes prennent soin d'eux et s'habillent de manière très classe (j'ai sorti la veste de costard pour la première fois en 1 mois), les femmes y sont raffinées, dans de très jolies robes et très maquillées (trop même) tout semble être dans le paraître... Puis cet esprit fermé...J'ai l'impression d'être à Paris en fait (d'où mon desappoitement je pense !).
Mes deuxième et troisième soirées m'apporteront les rencontre attendues avec des gens ouvert, qui partages leur vision du pays avec moi.
Mon dernier soir à l'hôtel je rencontre "sourous" (aucune idée de l'orthographe correct) qui me parle de son métier de fenêtrier et me donne quelques adresses à Klaipeda d'où il est natif.
Je ne peux donc plus dire que TOUS les Lithuaniens sont des connards...
Ma visite au neuvième fort de Kaunas terminera d'achever mes préjugés stupides de "touristes".
Kaunas mérite d'être vu... Par contre pour la fête faudra repasser dans quelques années je pense !