Ça commence par un bouchon d'une heure en arrivant dans la ville pour raison de travaux sur l'axe principal puis ensuite une attente d'1h30 dans la voiture pour attendre 15h et le début de l'entrée gratuite... Avant 15h, entrée payante et par groupes avec guide obligatoire... Je préfère visiter le lieu seul et pas dans une cadence de troupeau de moutons. 25zl d'économies mais je n'aurai pas l'explications des guides.
On passe l'entrée pour arriver devant ce portail à l'inscription mondialement connue "le travail c'est la liberté", je le photographie puis entre dans ce camp de la mort. Il y a beaucoup de baraquement et beaucoup habritent différents musées sur les victimes des différents pays, sur les conditions de vie, sur les preuves matériels des crimes perpétrés ici, sur les expériences "médicales" menées ici, sur les derniers instants des prisonniers avant la mort...Etc...
Comme nous sommes entrés à 15h, le jour commence à baisser et nous visitons un peu en hâte certaines barraques et devront carrément faire l'impasse sur d'autres (dommage).
Je ne peux pas vraiment decrire toutes les horreurs que j'ai lu, ni même la rudesse des conditions de vie car je suis allé d'horreurs en horreurs. Les textes et photos que j'ai pris parleront d'elles même...
Pendant les 3/4 de la visite j'ai deambulé dans ce camp allant du mur où l'on fusillait les prisonniers, passant par cette grande barre où l'on pendait également les prisonniers sanctionnés en exemple, sans vraiment (à mon grand étonnement) être pris aux tripes comme j'ai pu l'être dans les musées du KGB ou de la Gestapo. Je me demandais si c'était lié à ma grande appréhension de cette visite, ou au fait d'être avec Julia et du coup moins plongé, moins concentré, moins "imprégné", ou encore du fait d'être pressé par le temps et de devoir passer vite certaines barraques pourtant fort "intéressantes".
Mais le dernier quart de la visite me chamboulera plus malgré tout.
Ce baraquement renfermant les preuves matérielles des exterminations, cette montagne de souliers de femmes,hommes et enfants, ce mur de cheveux des futures victimes rasés, cet amas de lunettes, toutes ces gamelles de prisonniers ou encore ces valises par milliers ont vraiment matérialisés les horreurs perpétrés ici.
A la sortie de ce lieu je suis touché, et me dirige maintenant vers l'une des nombreuses chambres à gaz du camp. Là, évidemment, les marques d'ongles sur les murs, les fours de la pièce adjacente servant à supprimer définitivement les âmes passées par les chambres sont très marquants.
Autre fait m'ayant marqué, c'est cette sélection effectuée à la descente du train...penser que sur certains trains 80 à 90 % étaient envoyés direct à la "douche" après une sélection tellement arbitraire. Une condamnation à mort, où tout se passait en 10 secondes.
Bref je quitte le camp marqué, mais soulagé d'avoir accompli mon devoir de mémoire et vu l'un des pire camp d'extermination de l'histoire. Je ne pouvais continuer à venir sans arrêt à Cracovie sans visiter l'endroit.
On passe l'entrée pour arriver devant ce portail à l'inscription mondialement connue "le travail c'est la liberté", je le photographie puis entre dans ce camp de la mort. Il y a beaucoup de baraquement et beaucoup habritent différents musées sur les victimes des différents pays, sur les conditions de vie, sur les preuves matériels des crimes perpétrés ici, sur les expériences "médicales" menées ici, sur les derniers instants des prisonniers avant la mort...Etc...
Comme nous sommes entrés à 15h, le jour commence à baisser et nous visitons un peu en hâte certaines barraques et devront carrément faire l'impasse sur d'autres (dommage).
Je ne peux pas vraiment decrire toutes les horreurs que j'ai lu, ni même la rudesse des conditions de vie car je suis allé d'horreurs en horreurs. Les textes et photos que j'ai pris parleront d'elles même...
Pendant les 3/4 de la visite j'ai deambulé dans ce camp allant du mur où l'on fusillait les prisonniers, passant par cette grande barre où l'on pendait également les prisonniers sanctionnés en exemple, sans vraiment (à mon grand étonnement) être pris aux tripes comme j'ai pu l'être dans les musées du KGB ou de la Gestapo. Je me demandais si c'était lié à ma grande appréhension de cette visite, ou au fait d'être avec Julia et du coup moins plongé, moins concentré, moins "imprégné", ou encore du fait d'être pressé par le temps et de devoir passer vite certaines barraques pourtant fort "intéressantes".
Mais le dernier quart de la visite me chamboulera plus malgré tout.
Ce baraquement renfermant les preuves matérielles des exterminations, cette montagne de souliers de femmes,hommes et enfants, ce mur de cheveux des futures victimes rasés, cet amas de lunettes, toutes ces gamelles de prisonniers ou encore ces valises par milliers ont vraiment matérialisés les horreurs perpétrés ici.
A la sortie de ce lieu je suis touché, et me dirige maintenant vers l'une des nombreuses chambres à gaz du camp. Là, évidemment, les marques d'ongles sur les murs, les fours de la pièce adjacente servant à supprimer définitivement les âmes passées par les chambres sont très marquants.
Autre fait m'ayant marqué, c'est cette sélection effectuée à la descente du train...penser que sur certains trains 80 à 90 % étaient envoyés direct à la "douche" après une sélection tellement arbitraire. Une condamnation à mort, où tout se passait en 10 secondes.
Bref je quitte le camp marqué, mais soulagé d'avoir accompli mon devoir de mémoire et vu l'un des pire camp d'extermination de l'histoire. Je ne pouvais continuer à venir sans arrêt à Cracovie sans visiter l'endroit.