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Carnet "anti loose"

- Le numéro un ! Un basique que j'ai quand même mit une semaine à intégrer!
LACER ses chaussures.
Cela fait une semaine que je marche le nez en l'air à scruter la moindre beauté architectural en oubliant mes pieds par la même occasions.
J'ai déjà frôler la chute et buté tellement de fois sur des pavés que ce soir c'est sûre... Je lace mes chaussures et regarderai plus attentivement où je met les pieds !

- Désactiver le flash de mon téléphone AVANT de rentrer dans les églises pour m'éviter de m'afficher à chaque fois et passer pour un irrévérencieux à chaque fois.

-Sourire, c'est con mais ça marche tellement mieux niveau contact (surtout quand on va s'afficher la seconde d'après à essayer de se faire comprendre)

-Trouver n'importe quelle carte ou plan du centre ou de la ville (ma première fut celle en photo affichée dans ma chambre à Bruxelles, puis à Anvers il y en avait en libre service, à La Haye je suis tombé sur l'office du tourisme...).
-Le complément est le téléchargement du plan Google maps de la ville pour pouvoir le consulter hors ligne...
Après une certaine heure et un certain niveau de bière ça reste malgré tout compliqué !
-2e complément la prise en photo du lieu de parking avec nom de rue systématique.

-Ne pas re consulter mon guide des choses à voir le(s) premier(s) jour(s) pour vraiment laisser place à la surprise et à l'étonnement lors de mes premières balades en ville.
Je ressent à chaque fois une vraie palpitation, une excitation de l'inconnue lors de mes premières marches en ville ou encore ce bonheur de découvrir des monuments prévus à visiter en tombant dessus par hasard !

-Me renseigner sur les monuments APRES les avoir vu.
Je ne veux pas lire les avis des autres avant de me faire le miens, ni gâcher l'émotion que je pourrais ressentir en l'ayant lu de quelqu'un d'autres!

-Arrêter de poser mes cigarettes sur la table quand je prends une bière en terrasse... C'est taxe assurée par les passants !

-Trouver rapidement un QG en arrivant en ville, un endroit avec Wi-Fi, bière par chère, terrasse et toilettes praticables.
C'est le ba-ba car une fois sorti du logement c'est bye bye la Wi-Fi.
Vu que je dois quotidiennement voir airbnb,blabla,blogger, couchsurfing et Facebook...ça fait pas mal d'administratif tout ça !

-Lire les recommandations routières par pays que je me suis préparé AVANT d'arriver dans le dit pays.
Ça m'évitera les appels de phares pour me signaler que ici, même en plein jour c'est feux de croisement.
Ça m'évitera de bugger lorsque mon GPS me dira de prendre les rails du tramway !

samedi 14 novembre 2015

Memento Park

Comme son nom l'indique, il s'agit d'un parc de la mémoire.
Repéré sur TripAdvisor comme étant u' grand parc plein de statues, je l'inscrit à ma liste "à faire".
Le seul problème c'est qu'il est très excentré par rapport à la ville et que je me met en route en fin d'après midi (15h). La nuit tombe, je me perd...Et met 1 heure pour rejoindre ce lieu à 30 minutes !
J'arrive devant l'entrée pour m'apercevoir que c'est fermé... Je photographie donc les 2 grandes statues à l'entrée lorsque la grande porte s'ouvre, je tente ma chance auprès de ce viel Hongrois qui semble "tenir" le lieu. Il me fait entrer et je paye donc les 1500 forints (j'avais pas vu que c'était payant...mauvaise surprise !).
Le parc est décrit comme "vaste" sur TripAdvisor donc je me met à courir de statues en statues pour toutes les shooter avant la nuit, une vraie course contre la montre.
Heureusement le parc n'est pas si grand (photo Google Earth a l'appui).
Commence alors une plongée dans l'époque communiste de la Hongrie.
Ici sont regroupées bon nombre d'oeuvres datant de cette époque et ayant survecues à la chute du régime.
C'est impressionnant, il y a de très grandes statues de héros, de Lenine, de Staline, d'ouvriers...Et au milieu du parc sur une grande étoile rouge sur une pelouse.
Tout en allant de monuments en monuments je me demande comment ils ont fait pour acheminer toutes ces oeuvres sans les abîmer...mystère...
Je reste une trentaine de minutes à cavaler aux quatres coins du parc pour rejoindre la sortie une fois la nuit tombée.
Là le vieillard maigrichon m'ouvre la vieille "Trabi" (voiture emblématique de ces années 70-80 à l'est) que j'avais vu à l'entrée.
Je prends quelques photos puis il m'envoie en face du parc sur un énorme monument que je ne n'avais pourtant pas vue en arrivant...
La nuit est tombée, je discerne 2 grosses choses en haut d'un énorme promontoire sans comprendre ce dont il s'agit. Ce sont en fait les pieds de Staline... Seul vestige de la statue de 6 mètres de haut érigée en 1951 et détruite le 23 octobre 1956 lors du soulèvement de Budapest.
(j'ai mis une photo de jour pour que vous puissiez quand même apprécier ce symbole de la révolution hongroise).
Une fois descendu du monument, le viel homme m'interpelle de nouveau, en Hongrois, pour m'envoyer dans une petite baraque entre la statue et le parc, il s'agit d'un petit musée retraçant les évènements de 1956 et la vie sous le communisme.
Un endroit très intéressant où je regarderai aussi un film d'une trentaine de minutes sur la formation des agents de surveillance de l'époque communiste.
On y voit comment pénétrer chez quelqu'un et fouiller sans laisser de preuves, comment filmer avec un super 8 dissimulé dans une sacoche, comment et  où poser des mouchards, comment faire une filature, comment recruter... Etc... Ce film est tiré d'archives retrouvées dans les studios utilisés par le gouvernement et les services secrets pour tourner ces vidéos formatrices.
Pour l'histoire de la Hongrie sous le communisme et comment elle en est sortie, voyez les photos...
Je repart finalement après 2 heures passées ici en me disant que finalement, ces 4,50€ n'était pas chers payés pour cette immersion dans l'époque communiste et sa propagande!

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